Vendredi 13 juillet 2018

La grève dure depuis le mois d'avril, sous forme de débrayages, dans cette usine de traitement de déchets chimiques. Début juillet, la société a décidé de se tourner vers la justice, demandant l'autorisation de "faire cesser ce trouble". Les salariés grévistes, "eux aussi directement exposés aux dangers", assurent une permanence sécurité et maintenance qui permet de respecter les consignes de sécurité, répond le TGI, déboutant l'entreprise.

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La Cour de cassation juge que des cadres dirigeants peuvent être poursuivis pour complicité de harcèlement, même si leur mise en examen cite, parmi les victimes du délit, des salariés qui n'étaient pas sous leur responsabilité au moment des faits. Il suffit qu'il y ait suffisamment d'indices permettant de penser qu'ils ont activement contribué à la commission des agissements de harcèlement.

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