Nouveau suivi médical : tous les changements en 20 questions
Ce décret, publié in extremis au Journal officiel le 29 décembre 2016, représente pour beaucoup l'aboutissement de la réforme de la médecine du travail. Elle a été lancée il y a maintenant plus de deux ans, lorsque le gouvernement annonçait vouloir revoir le dispositif de la visite médicale d'embauche, dans une salve de mesures de simplification (voir notre article et celui-ci). Certains y soulignent aussi la suite logique de la mise en place de l'équipe pluridisciplinaire, avec la réforme de 2011. Pris en application de la loi travail, le décret organise le nouveau suivi médical dont doivent bénéficier tous les salariés. Il est entré en vigueur au 1er janvier 2017.
La visite médicale d'embauche est remplacée par une "visite d'information et de prévention", VIP de son petit acronyme. Elle peut être menée par le médecin du travail, le collaborateur médecin, l'interne en médecine du travail, ou l'infirmier/ière. Dans la pratique – et c'est l'esprit de la réforme, puisqu'il s'agit notamment de répondre à la pénurie de médecins du travail – la VIP sera faite par l'infirmier/ière.
Le décret fixe 5 objectifs à la VIP : interroger le salarié sur son état de santé, l'informer sur les risques éventuels auxquels l'expose son poste de travail, le sensibiliser sur les moyens de prévention à mettre en œuvre, identifier si son état de santé ou les risques auxquels il est exposé nécessitent une orientation vers le médecin du travail. Il s'agit enfin de l'informer sur les modalités de suivi de son état de santé par le service et sur la possibilité dont il dispose, à tout moment, de bénéficier d'une visite à sa demande avec le médecin du travail.
À compter de la prise effective du poste de travail, l'employeur dispose de 3 mois pour planifier cette visite avec le service de santé au travail.
Oui, la VIP doit avoir lieu avant l'affectation au poste pour 4 types de salariés :
- les travailleurs de nuit,
- les jeunes travailleurs,
- les travailleurs exposés à des champs électromagnétiques, lorsque les valeurs limites d'exposition fixées à l'article R. 4453-3 du code du travail sont dépassées, article entré lui aussi en vigueur au 1er janvier 2017, et créé par le décret d'août 2016 (voir notre article). S'il s'agit en plus d'une femme enceinte ou d'une personne équipée d'un dispositif médical, implanté ou non (type pacemaker), elle devra orienter "sans délai" vers le médecin du travail ;
- les travailleurs exposés à des agents biologiques pathogènes (bactéries, virus, parasites, champignons de groupe 2, c'est-à-dire ceux qui peuvent provoquer une maladie chez l'homme et constituer ainsi un danger pour les travailleurs, même si leur propagation dans la collectivité est peu probable et qu'il existe généralement une prophylaxie ou un traitement efficace.
Lors de la visite d'information et de prévention, si le salarié indique qu'il est un travailleur handicapé ou qu'il est titulaire d'une pension d'invalidité, il doit voir le médecin du travail pour une visite médicale d'aptitude. Il en est de même pour les femmes enceintes, allaitantes ou venant d'accoucher. Le professionnel de santé qui mène la VIP peut aussi renvoyer le salarié vers le médecin du travail dès qu'il l'estime nécessaire, sans avoir besoin de le justifier.
Oui, une "attestation de suivi" sera délivrée, "au travailleur et à l'employeur", à l'issue de la VIP. Mais on ne sait pas encore ce qui devra y être inscrit, puisque cela doit être déterminé par un arrêté qui n'est pas encore paru. Le concept d'aptitude ne devrait pas y figurer, en toute logique, "mais il va bien falloir que les services de santé au travail expliquent qu'ils ont respecté la réglementation et expliqué au salarié quels sont les risques éventuels auxquels il est exposé, etc.", commente l'avocate Anne-Sophie Lefur-Leclair, associée au cabinet Cornet Vincent Segurel et spécialiste de ces questions.
De plus, lors de la VIP, un dossier médical en santé au travail est ouvert, sous l'autorité du médecin du travail, c'est-à-dire dans des conditions qui doivent être prévues par le protocole du service.
Oui, la VIP lors de l'embauche n'est pas nécessaire lorsque le travailleur a déjà bénéficié d'une VIP moins de 5 ans auparavant. Il faut néanmoins que quatre conditions soient remplies :
- le travailleur "est appelé à occuper un emploi identique présentant des risques d'exposition équivalents",
- le professionnel de santé est en possession de la dernière attestation de suivi ou du dernier avis d'aptitude,
- au cours des 5 dernières années, aucun avis d'inaptitude n'a été rendu,
- au cours des 5 dernières années, le médecin du travail n'a émis pour ce salarié aucune mesure individuelle d'aménagement, d'adaptation ou de transformation du poste de travail, ni d'aménagement du temps de travail, en raison de l'âge ou de l'état physique et mental du travailleur.
Pour les travailleurs handicapés ou invalides ainsi que pour les travailleurs de nuit, le délai de 5 ans permettant la dispense de VIP est ramené à 3 ans. Pour les intérimaires, il est de 2 ans.
Finie la visite tous les deux ans : après la première VIP, le salarié reverra un professionnel de santé du service tous les 5 ans. Ce délai est la limite maximale fixée par le décret, car il appartiendra à l'infirmier/ière (ou au médecin collaborateur, ou interne en médecine du travail, ou médecin du travail), lors de la première VIP, de décider de la périodicité la mieux adaptée, en fonction notamment de son âge et des conditions de travail. Tous les travailleurs qui doivent faire une VIP avant leur prise de poste (voir la question 3), devront revenir au moins tous les 3 ans.
L'esprit de la réforme est de réserver en priorité le temps du médecin du travail pour les travailleurs occupant des postes à risque. Le médecin du travail – ou le collaborateur médecin, si le protocole signé entre eux le permet – mènera ainsi l'examen médical d'aptitude.
Lors de cet examen, il aura pour but de :
- "s'assurer que le travailleur est médicalement apte au poste de travail auquel l'employeur envisage de l'affecter, notamment en vérifiant la compatibilité du poste avec l'état de santé du travailleur qui y est affecté, afin de prévenir tout risque grave d'atteinte à sa santé ou à sa sécurité ou à celles de ses collègues ou des tiers évoluant dans l'environnement immédiat de travail", "rechercher si le travailleur n'est pas atteint d'une affection comportant un danger pour les autres travailleurs",
- "proposer éventuellement les adaptations du poste ou l'affectation à d'autres postes",
- "informer le travailleur sur les risques des expositions au poste de travail et le suivi médical nécessaire",
- "sensibiliser le travailleur sur les moyens de prévention à mettre en œuvre".
Le décret définit les postes à risque. Tout d'abord, il faut inclure tous les postes qui peuvent exposer les travailleurs à l'amiante, au plomb, aux agents CMR (cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques), aux agents biologiques des groupes 3 et 4, aux rayonnements ionisants, au risque hyperbare et au risque de chute de hauteur lors des opérations de montage et de démontage d'échafaudages. Il faut ajouter à cette liste "tout poste pour lequel l'affectation sur celui-ci est conditionnée à un examen d'aptitude spécifique prévu par le présent code". Tous les 3 ans, le Coct (conseil d'orientation sur les conditions de travail) sera consulté pour une éventuelle mise à jour de cette liste.
Le médecin du travail peut, en fonction de ses constatations dans l'entreprise, décider de classer certains postes en "postes à risque". Mais la responsabilité de cette liste revient d'abord et surtout à l'employeur, et il devra la mettre à jour tous les ans. Il peut décider d'ajouter des postes qui ne rentreraient pas dans les critères définis par le décret, s'il estime que certains postes "présent[ent] des risques particuliers pour la santé ou la sécurité du travailleur ou pour celles de ses collègues ou des tiers évoluant dans l'environnement immédiat de travail". Ces ajouts devront être faits, après avis du médecin du travail, du CHSCT ou des délégués du personnel, "en cohérence avec l'évaluation des risques […] et, le cas échéant, la fiche d'entreprise". Une décision qu'il devra motiver par écrit. "Pour l'employeur, la prudence s'impose ! N'oublions pas son obligation de sécurité de résultat", conseille l'avocate Anne-Sophie Lefur-Leclair. "En cas de doute, autant classer le poste comme étant à risque."
Oui, pour trois types de travailleurs, l'employeur devra dès le départ prévoir avec le service de santé au travail un examen médical d'aptitude, l'inscrivant ainsi dans le dispositif de suivi médical renforcé. C'est le cas pour :
- les jeunes de moins de 18 ans affectés à des travaux dangereux ;
- les travailleurs titulaires d’une autorisation de conduite d'équipements présentant des risques (type Caces), délivrée par l’employeur ;
- les travailleurs ayant une habilitation électrique.
Lorsque le travailleur a eu une visite médicale d'aptitude dans les 2 ans précédant son embauche, il peut être dispensé de voir à nouveau le médecin du travail. Il faut néanmoins que plusieurs conditions soient cumulées : "emploi identique présentant des risques d'exposition équivalents", "le médecin du travail intéressé est en possession du dernier avis d'aptitude du travailleur", et aucun avis d'inaptitude ni aucune mesure d'aménagement du poste de travail ou du temps de travail en raison de la santé du travailleur n'a été émis au cours des deux années précédentes.
Elle doit se dérouler avant l'affectation sur le poste.
Oui, le médecin du travail délivre un avis d’aptitude ou d’inaptitude. Il est transmis au travailleur et à l’employeur, et est versé au dossier médical en santé au travail de l’intéressé, qui est, le cas échéant, ouvert à ce moment-là.
À l'issue de l'examen médical d'embauche, le médecin du travail détermine quand est-ce qu'il reverra le travailleur. Le délai maximum est fixé à 4 ans par le décret, pour un nouvel examen d'aptitude. Durant ce laps de temps, et au plus tard dans les deux ans qui suivent la première visite médicale, "une visite intermédiaire" est organisée avec l'infirmier/ière, le collaborateur médecin ou l'interne en médecine du travail.
Pour les salariés exposés aux rayonnements ionisants de catégorie A, rien ne change : ils auront toujours un examen médical au moins annuel, débouchant le cas échéant sur un avis d'aptitude.
Les travailleurs saisonniers, même affectés à des postes à risque, ne bénéficient du suivi médical renforcé, avec un examen d'aptitude, que s'ils sont recrutés pour au moins 45 jours de travail effectif. En deçà des 45 jours – comme pour ceux affectés à des emplois qui ne sont pas considérés "à risque", le service de santé au travail organise des "actions de formation et de prévention". Ces actions peuvent être communes à plusieurs entreprises, et le CHSCT doit être consulté.
La loi travail renvoyait à un décret les "adaptations" nécessaires du suivi médical pour les salariés temporaires ou en CDD. Mais elle précise bien que "ces adaptations leur garantissent un suivi individuel de leur état de santé d'une périodicité équivalente à celle du suivi des salariés en CDI". Elle renvoie aussi au décret la charge de déterminer "les modalités d'information de l'employeur" ainsi que les "modalités particulières d'hébergement des dossiers médicaux en santé au travail et d'échanges d'informations entre médecins du travail". Et c'est là que le bas blesse. Car en pratique, "un travail important d'interopérabilité entre les systèmes d'information reste à mener", alerte le Cisme (centre interservices de santé et de médecine du travail en entreprise). L'organisme représentatif des Sist (services de santé au travail interentreprises) voudrait que les services de santé au travail puissent utiliser le numéro de Sécurité sociale des salariés. "On aurait maintenant besoin d'être soutenus par les pouvoirs publics pour utiliser ce numéro, sinon nous serons obligés d'en créer un autre, peut-être moins efficace", défend Martial Brun, directeur général du Cisme.
La décision de la périodicité revient au médecin du travail ou au professionnel de santé qui mène la VIP. En pratique, elle résultera sans doute d'un échange avec le salarié, mais ni lui ni son employeur n'ont la main sur cette décision. En revanche, à tout moment, le salarié peut demander à voir son médecin du travail. Une demande qui peut aussi venir de l'employeur. Ou du médecin du travail.
Le décret ne prévoit pas de période transitoire. "Ce qui change immédiatement – et donc depuis le 1er janvier – ce sont les visites d'embauche. Pour les visites périodiques, on part sur une force d'inertie", tente d'explique Martial Brun, reconnaissant le flou du décret. Ce qui signifierait que l'employeur doit, pour une nouvelle embauche, déterminer s'il s'agit de pouvoir un poste à risque ou pas. En pratique, les médecins du travail vont sans doute continuer quelque mois à faire des visites médicales avec un examen d'aptitude à la clé pour des postes qui ne seront finalement pas listés "à risque". "Une circulaire serait la bienvenue pour gérer ces aspects très pratiques", fait remarquer Anne-Sophie Lefur-Leclair, "au risque que cela soit la jurisprudence qui nous dise dans deux ans comment il fallait faire dans le flou de la parution du décret".
Pour leurs nouvelles missions, et notamment la VIP, les infirmiers/ières, collaborateurs médecins ou internes en médecine du travail, interviennent sous l'autorité du médecin du travail. Chaque service de santé au travail doit donc signer un nouveau protocole, dans l'esprit de celui qui préside déjà au travail de l'équipe pluridisciplinaire. "La protocolisation est en cours", témoigne un médecin du travail. Pour ce qui est des enjeux de formation, médecins comme infirmiers/ières estiment qu'ils ont déjà toutes les compétences pour cette nouvelle organisation. Selon l'avocate Anne-Sophie Lefur-Leclair, "il est important que les services de santé au travail s'imprègnent bien des enjeux de la réforme, de façon à bien avoir conscience de leurs responsabilités juridiques".
| Puisque les visites médicales seront moins systématiques, les cotisations des entreprises vont-t-elles baisser ?
Il y a peu de chances. "La surveillance de l'état de santé n'est qu'une des quatre missions des Sist", rappelle incidemment le Cisme, citant l'action en entreprise, le conseil, la traçabilité et la veille sanitaire, qui "requièrent également des infrastructures et des moyens humains importants", sachant que "les salaires constituent environ 80% du budget". Le Cisme dit aussi constater que le nombre des visites non périodiques "ne cesse d'augmenter". Les Sist sont des associations "loi 1901" à but non lucratif, dotés d'une autonomie financière. Leur conseil d'administration est présidé par un employeur, et composé à parité de représentants d'employeurs et de salariés issus des entreprises adhérentes. L'organisation et la gestion des Sist sont placées sous la surveillance d'une commission de contrôle, présidée, elle, par un salarié, et dont les membres sont à deux tiers des représentants des salariés et à un tiers des représentants des employeurs. Ce sont ces organes qui décideront des cotisations adaptées. |
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Commentaires (2)
Interprétation différente sur 4 points
Merci pour cet article didactique et facilement lisible. Je voudrais apporter une observation sur quelques points que j'ai personnellement interprété différemment.
Question 4 : Il n'est pas spécifié aussi clairement que la visite effectuée par le médecin du travail après orientation du professionnelle effectuant la VIP initiale soit un examen médical d'aptitude. Le décret parle d 'une "nouvelle visite" sans dire s'il s'agira d'une VIP ou d'un EMA
Question 7 : Il n'y à mon avis pas d'automaticité de VIP tous les 3 ans au maximum (au lieu de tous les 5 ans au maximum) pour les salariés exposés aux champs électromagnétiques et aux agents biologiques du groupe 2
Question 13 : il s'agit là d'un détail mais la visite en question ne doit pas avoir lieu avant l'embauche mais avant l'affectation au poste comportant les risques particuliers. On peut très bien imaginer par exemple une prise de fonction avec quelques semaines de formation au autres activités avant l'affectation sur le poste à risque. la visite peut avoir lieu pendant ces quelques semaines
Question 16 : les travailleurs saisonniers non affectés à des postes à risque ne bénéficient à mon avis pas d'une VIP, qui est un acte individuel effectué par un professionnel de santé, mais d'une action de formation et de prévention qui peut être collective et effectuée par un membre de l'équipe pluridisciplinaire, profession de santé ou non
Je serais très intéressé par le fruit de votre réflexion sur ces 4 points
Bien cordialement
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Signaler un contenu abusifMerci de votre lecture attentive, je suis ravie que cet article vous soit utile. Merci aussi pour votre commentaire… et tout particulièrement pour la précision stimulante de vos questions !
À la question 4, en effet, le renvoi vers le médecin du travail, possible à tout moment – dans le cadre du protocole établi au sein du service – ne fait pas pour autant basculer le "salarié VIP" dans la voie du suivi renforcé, jalonné par les examens d'aptitude. Ce sont en quelques sortes deux voies parallèles. Cela garanti juste l'accès au médecin du travail même lorsque le travailleur est dans la voie "standard". Ensuite, au médecin d'estimer ce qui lui semble le plus approprié pour le salarié.
Pour la question de la périodicité "adaptée" dans le cadre du suivi standard (VIP) (question 7), vous avez tout à fait raison, la limite maximale de 3 ans n'est explicite que pour les travailleurs de nuit et les jeunes travailleurs. Cela n'est pas précisé pour les salariés exposés aux champs électromagnétiques ou aux agents biologiques du groupe 2. Néanmoins, un des points clés de la réforme est de laisser davantage de marge de manœuvre au service de santé au travail, sous l'autorité du médecin du travail, pour décider de la périodicité. La loi ne fixe donc plus que des limites maximales et n'impose plus une régularité stricte. Il y a ainsi de fortes chances que le service de santé au travail décide de revoir plus souvent un travailleur exposé à des champs électromagnétiques ou agents biologiques du groupe 2, qu'un travailleur qui n'est exposé à aucun risque spécifique. Dans sa présentation de la réforme à ses adhérents, le Cisme a ainsi tendance à préconiser une VIP tous les 3 ans max pour ces travailleurs.
Question 13 : vous avez tout à fait raison, il s'agit bien de faire la visite avant "l'affectation sur le poste" et non avant l'"embauche", ce n'était là qu'une facilité d'écriture que je corrige tout de suite !
Pour les travailleurs saisonniers non affectés à des postes à risque, ou recrutés pour moins de 45 jours (question 16), vous avez entièrement raison et cela m'avait complètement échappé. Je vous remercie de votre vigilance et vais mettre à jour l'article dans ce sens !
Et pour alimenter le débat, on peut noter que la loi travail fixe comme objectif la garantie, pour les travailleurs temporaires et en CDD, d'un "suivi individuel de leur état de santé d'une périodicité équivalente à celle du suivi des salariés en CDI". Les saisonniers rentrent-ils, à un moment de leur parcours professionnel, dans ces deux catégories, sont-ils généralement intérimaires ou épisodiquement en CDD lorsqu'ils ne sont pas saisonniers ? À mon avis, sur ce point, tout dépendra de la mise en place (ou non) de dossiers médicaux en santé au travail qui réussissent à suivre le travailleur.
Merci encore pour votre commentaire, j'espère avoir pu apporter un peu d'eau au moulin !
Bien à vous,
Élodie Touret
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