Actuel HSE

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Faire du travail une "Safe Place" pour les victimes de violences conjugales : le mouvement est officiellement lancé

Pour les victimes de violences conjugales, la vie au travail et en entreprise est souvent un des rares moments où elles peuvent échapper à leur conjoint auteur des violences. L'entreprise a donc un rôle à jouer. C'est en partant de ce constat que l’association 125 et après, l’ANDRH et Canal+ ont lancé, le 3 juin 2025, le label "Safe Place", avec l'objectif d’apporter une "méthode guidée, pragmatique qui permet à l’entreprise d’agir rapidement et efficacement".   

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Formation, organisation et innovations : comment éviter les chutes depuis nacelles et échafaudages ?

Dans l’industrie, la logistique, ou le bâtiment, les chutes depuis le matériel de protection sont régulières. 15 % des accidents du travail mortels sont dus à une chute de hauteur. En cause : les pratiques, davantage que des défaillances techniques.

En octobre dernier, un sexagénaire chute de 10 mètres depuis une nacelle. En mars, c'est en Haute-Loire qu’un ouvrier a perdu la vie sur un chantier, éjecté du panier dans lequel il se trouvait. La presse régionale regorge de tels drames. Selon les chiffres de l’Assurance maladie, 15 % des accidents du travail mortels sont dus à une chute de hauteur. Les circonstances sont diverses. Parfois, aussi paradoxal que cela puisse paraître, la chute a lieu depuis un équipement de protection collective.

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Santé mentale : "il faut en finir avec la prévention cosmétique", plaide le cabinet Ekilibre

En publiant un nouveau baromètre sur le mal-être au travail, le cabinet spécialisé dans la prévention des risques psychosociaux, Ekilibre conseil, invite les employeurs à dépasser les solutions superficielles. Pour Christophe Villette, psychologue et directeur associé, "les salariés souhaitent que l'on parle véritablement de santé mentale au travail, c'est-à-dire de gouvernance, de justice organisationnelle et des conditions concrètes nécessaires à un travail de qualité".

Les cours de yoga en entreprise et les corbeilles de fruits dans les bureaux ne constituent plus une réponse adaptée à la crise du bien-être au travail. C'est le constat sans appel dressé par Jean-Christophe Villette, psychologue et directeur associé du cabinet de conseil Ekilibre, qui a présenté, jeudi 5 juin 2025, les résultats d'un baromètre inédit sur les conditions de travail, réalisé en partenariat avec l'institut Opinionway.

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Le Sénat adopte le projet de loi qui transpose l'ANI seniors, avec les nouveaux entretiens pour anticiper les situations d'usure professionnelle

"Parfois, les parlementaires doivent savoir s’effacer.

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Pour la CGT du ministère du travail, le décret sur les fortes chaleurs ne protégera pas les travailleurs

Le décret et l'arrêté du 27 mai 2025 sur de nouvelles mesures de protection pour les salariés que doivent prendre les employeurs en cas de fortes chaleurs (lire notre article) sont jugés insuffisants par le syndicat CGT du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle. 

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Adecco mise sur l'IA pour "identifier en amont les intérimaires ayant le plus fort risque d’accident, et mettre en place des actions de prévention ciblées"

Fin avril, Adecco a annoncé le déploiement d'un outil prédictif fondé sur l’intelligence artificielle, développé en interne, pour "mieux accompagner les salariés intérimaires évoluant dans des secteurs particulièrement exposés", tels que le BTP, l'industrie ou la logistique.  

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L'Assemblée approuve la suppression des ZFE-m

Fin mars dernier, un amendement pour la suppression des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) a été ajouté par la commission spéciale qui examinait le projet de loi de simplification de la vie économique.

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Le chiffre : 5

En 2023, seulement 5 travailleurs surveillés par l’Autorité de sûreté nucléaire en radioprotection (ASNR) – issue de la fusion de l’ASN et de l’IRSN – étaient exposés aux rayonnements ionisants à une dose annuelle supérieure à 20 mSv, rend compte l’Autorité dans son rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2024 publié le 22 mai.

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La DGT relève une «implication insuffisante» des employeurs dans la prévention des risques

Mauvaise réévaluation des risques suite à un accident du travail (AT), obligations en matière d’information et de consultation peu respectées, manque de mesures d’accompagnement aux victimes… La Direction générale du travail (DGT) dresse un sombre bilan de la campagne 2024 de l’inspection du travail sur la prévention des AT.

« Si les aspects formels de la réglementation sont plutôt respectés, cela n’aboutit que trop partiellement à la mise en place d’actions concrètes permettant de supprimer ou réduire les risques auxquels les travailleurs sont exposés, résume la DGT dans son bilan de la campagne nationale 2024 de l’inspection du travail sur la prévention des AT publié sans communiqué le 2 juin via la