Actuel HSE

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Les agences de l'UE ont des efforts supplémentaires à faire pour rendre les produits chimiques encore plus sûrs et durables

La transition vers des produits chimiques plus sûrs et plus durables progresse dans certains domaines, alors qu'elle ne fait que commencer dans d'autres. C'est ce qui ressort d'une première évaluation conjointe à l'échelle européenne des facteurs et de l'impact de la pollution chimique, publiée par l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) et l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA).

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Évaluation de la mise en œuvre de la loi climat et résilience : le regard critique de la Cour des comptes

La loi climat et résilience prévoit une évaluation annuelle par la Cour des comptes quant à sa mise en œuvre. La Cour, dans son rapport, met en exergue les obstacles rencontrés pour mener à bien cette évaluation. Elle enjoint notamment le gouvernement à choisir « sans attendre le bon objet d’évaluation ».

La loi n°2021-1104 du 22 août 2021 dite loi « climat et résilience » devait faire l'objet d'une évaluation par la Cour des comptes appuyée par le Haut conseil pour le climat (HCC), un an après son entrée en vigueur (article 298 de la loi précitée).

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Transposition du règlement « batteries » : ce qui change

Le règlement (UE) 2023/1542 étend le devoir de diligence aux producteurs de batteries. Pour le rendre pleinement applicable, la loi DDADUE définit un régime de contrôle et de sanction. Elle introduit aussi des dispositions en matière de conception des batteries et de gestion des déchets associés.

Le règlement (UE) 2023/1542 du 12 juillet 2023 relatif aux batteries et aux déchets de batteries impose des exigences en matière de durabilité, de sécurité, d'étiquetage et d'informations permettant la mise sur le marché ou la mise en service de piles, ainsi que les exigences en matière de collecte, de traitement et de recyclage des piles usagées.

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[Infographie] En 40 ans, la part des ouvriers est passée de 30 % à 19 %

Entre 1982 et 2022, la part des ouvriers dans la population en âge de travailler est passée de 29,9 % à 18,9 %, selon une étude de l'Insee publiée le 29 avril. Dans le même temps, la proportion des cadres a progressé de 8 % à 21,7 %. Explorez 40 ans d'évolution salariale française à travers nos 10 graphiques.

 

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Adoption de la révision de la directive qualité de l'air ambiant par le Parlement

Avec pour but de « réduire la pollution de l’air » et « créer un environnement propre et sain pour les citoyens », le Parlement européen a adopté, mercredi 24 avril, un accord politique provisoire avec les pays de l’Union européenne concernant de nouvelles mesures en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air de l’UE. Ceci permettra notamment de « protéger la santé humaine, les écosystèmes naturels et la biodiversité ».

Parmi les principales mesures de cette nouvelle loi :

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L'employeur qui a connaissance d'un danger grave et imminent, peut-il demander à ces salariés de continuer à être exposé à ce danger ?

Chaque mois, L'appel expert, service de renseignement juridique par téléphone du groupe Lefebvre Dalloz, répond à une question pratique que se posent les responsables HSE. Ce mois-ci, nous nous penchons sur les notions de danger grave et imminent, droit d’alerte et doit de retrait.

En cas de danger grave et imminent, quels sont les recours des salariés, peuvent-ils arrêter leur travail ? Arrêter les machines ? Comment fonctionnent les droits d’alerte et de retrait ?

Le droit d’alerte

Le droit d'alerte du CSE est organisé chronologiquement en plusieurs temps. D’abord, le membre du CSE constate le danger grave et imminent. Il en informe l'employeur et il consigne cet avis par écrit.

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Morts au travail : la CGT réclame une loi pour « mettre fin à l’hécatombe »

Rétablir les CHSCT, limiter la sous-traitance en cascade, renforcer l’obligation légale du DUERP… Dénonçant la dégradation des conditions de travail et la multiplication des accidents graves et mortels au travail en France, la CGT a lancé le 25 avril plusieurs pistes pour « en finir avec les morts et blessés au travail » depuis le siège parisien de l’INRS et le parvis de l’Hôtel de ville de la capitale.

« Vous avez des chiffres, nous avons des noms, des fils, des frères, des êtres chers, des compagnons, des maris, des amis, des pères ». C’est avec une émotion contenue que Caroline Dilly, co-fondatrice du Collectif Famille stop à la mort au travail, évoque au pupitre de la CGT, la chute mortelle de son fils le 28 avril 2022. Car la mère endeuillée, rompue à l’exercice, n’en est plus à son premier cri d’alarme « pour faire entendre leur voix, pour que leur mémoire ne soit pas oubliée et que leur sacrifice ne soit pas vain ».

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Les LGBT davantage acceptés, mais loin d’être banalisés

La quatrième édition du baromètre L’Autre Cercle-IFOP, présenté le 25 avril, met en lumière une évolution positive des mentalités sur les questions LGBT+ au travail. Mais des discriminations demeurent, privant une partie des salariés lesbiennes, gays, bi et trans, toujours invisibles, de leurs droits sociaux et même parentaux.

C’est un tableau en demi-teinte que dresse la quatrième édition du baromètre IFOP pour l'association L’Autre Cercle sur l'inclusion des personnes LGBT au travail. Si la tolérance gagne du terrain vis-à-vis des lesbiennes, gays, bi et trans au travail, les agressions LGBTphobes persistent.

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Un comportement constitutif de harcèlement sexuel ne permet pas de réduire la rémunération variable

Le comportement inapproprié d’un cadre à l’égard de salariées placées sous son autorité, sans lien direct et étroit avec une activité professionnelle d’investissement à risques, ne peut pas le priver de tout ou partie de sa rémunération variable.

Cette affaire donne l’occasion à la chambre sociale de la Cour de cassation d’interpréter les dispositions des articles L.511-84 et R.511-24 du code monétaire et financier permettant à un établissement de crédit de réduire ou de réclamer la restitution de la rémunération variable d’un salarié qui n’aurait pas respecté notamment les exigences d’honorabilité requises. Les circonstances de l’espèce lui offrent également l’opportunité d’illustrer dans quelles conditions une situation peut être qualifiée de harcèlement sexuel constitutif d’une faute grave.

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Des organismes de santé et sécurité européens adoptent une déclaration commune révisée sur la normalisation en SST

Les organismes français Eurogip et INRS, ainsi que la KAN allemande, ont mis à jour et enrichi une position commune en matière de normalisation en SST pour prendre en compte les aspects émergents du secteur.

L’INRS, Eurogip et la KAN (Commission pour la sécurité et santé au travail et la normalisation, Kommission für Arbeitsschutz und Normung en allemand) ont adopté en 2014, une « déclaration commune sur la politique de normalisation dans le domaine de la sécurité et santé au travail » (SST), aussi appelée « Déclaration de Bonn ».