Acteurs de la sécurité

Le 16/12/2019
Chronique

L’aversion française pour les accidents

Handout / Bombers Generalitat Catalunya / AFP

"Les accidents sont des phénomènes organisationnels. Ils ne peuvent être interprétés sous l’angle restreint et exclusif de l’erreur humaine, ni sous celui des causes purement techniques", rappelle Michel Llory, soulignant aussi que "l’histoire se répète d’une certaine façon", car "des schémas de dégradation de la sécurité se retrouvent à peu près systématiquement dans tous les accidents" et "ils sont souvent insidieux".

Le 13/12/2019
A la une

Avant de licencier un IPRP, le service de santé au travail doit consulter sa gouvernance

La Cour de cassation rappelle que le comité interentreprises ou la commission de contrôle d’un service de santé au travail doit être consulté sur l’organisation et le fonctionnement du service, y compris sur le licenciement d’un intervenant en prévention des risques professionnels.

Le 28/11/2019
A la une

Réforme de la santé au travail : c'est (peut-être) reparti pour la négociation

ERIC PIERMONT / AFP

Le Medef prend la main. Et propose à ses homologues patronaux et syndicaux d'ouvrir en 2020 une négociation nationale interprofessionnelle sur la santé au travail. Geoffroy Roux de Bézieux veut discuter sur trois points : la prévention, la qualité de vie au travail et la gouvernance des services de santé au travail. Pour lui, c'est un "sujet opérationnel" qui pourrait "relancer le dialogue social". Pas question en revanche de parler pénibilité, la négociation sera abordée "sous un angle positif".

Le 25/11/2019
Chronique

Lubrizol : quelques réflexions après l'accident…

Lou BENOIST / AFP

Michel Llory réagit à l'incendie de l'usine Lubrizol, à Rouen. Pour lui, cet accident remet sur la table des questions de sécurité non résolues. Il rappelle que l’on ne peut se satisfaire des niveaux de sécurité atteints.

Le 13/11/2019
A la une (brève)

L'OIT lance un nouveau site de statistiques

Le 05/11/2019
A la une

[interview] Martial Brun : "C'est peut-être le plus gros sujet de la réforme à venir : déterminer ce que doit faire un service de santé au travail"

Depuis le rapport Lecocq, l'association Présanse – qui rassemble la majorité des services de santé au travail interentreprises – n'a de cesse de chercher à être force de proposition. Un travail de fond est sur le point d'aboutir : définir une offre de services dans un vocabulaire commun à tous les SSTI. Avec en ligne de mire un cahier des charges, puis un référentiel ouvrant la voie à la certification tierce partie. Pourquoi défendre la certification, quels avantages par rapport au label Amexist ou à l'agrément de l'État, comment définir des indicateurs, quel impact sur la fusion des services ?… Explications avec le directeur général de Présanse.