Vos chroniques
Le droit à l'erreur
Tout le monde bénéficie-t-il du droit à l'erreur lorsqu'il s'agit de tirer les conclusions de l'analyse d'un incident et de décider d'éventuelles sanctions ? Ce n'est pas si sûr, à en croire cette histoire racontée par Michel Llory, qui a eu, en seconde main, à enquêter sur un incident qui a valu un blâme aux deux derniers maillons de la chaîne.
Tout est prêt pour l'autoconsommation photovoltaïque
L'autoconsommation photovoltaïque est l'un des nombreux volets d'une politique énergétique nationale en quête d'un mix énergétique plus propre et vertueux. Si l'on en croit la loi transition énergétique, 40 % de la production d'électricité devra être d'origine renouvelable en 2030. Comment l'autoconsommation peut-elle participer à l'atteinte de cet objectif ? Ne préfigure-t-elle pas un nouveau modèle énergétique français décentralisé ?
RT 2012 : la déconstruction de l'édifice réglementaire
A l'heure où la prochaine réglementation thermique et environnementale - dont l'entrée en vigueur est prévue à l’horizon 2020 - est en cours d'élaboration, il est important de tirer toutes les leçons des écueils, certains diront des errements, rencontrés par la RT 2012.
Hommage à Michiko Ishimure, celle qui dénonça le "poison de la modernité"
Écrivaine japonaise, Michiko Ishimure vient de s'éteindre à l'âge de 90 ans. Michel Llory tient à lui rendre hommage. Elle a consacré une partie de sa vie à être la voix des milliers de personnes qui ont été victimes de la maladie dite de Minamata, sa ville natale, un empoisonnement au mercure dus aux déversements dans la mer d'une usine chimique.
L’entreprise : objet (social) de convoitise
Alors que nous ne pouvons ignorer les pires scénarios sur le dérèglement climatique et vivons à un siècle où les entreprises sont plus puissantes que les États, qui peut encore dire qu'il ne faut pas adapter notre code civil, s'interroge Sylvain Guyoton, d'EcoVadis. Pour lui, le rapport Notat-Senart qui servirait de socle au volet social de la loi Pacte va dans le bon sens en remettant les entreprises au cœur de la société. Tribune.
La métamorphose durable du bâtiment
Bâtiment passif ou à énergie positive, bâtiment à haute performance environnementale... En quelques années, le bâtiment est indéniablement devenu un levier essentiel dans la lutte contre le dérèglement climatique. Ce mouvement n'a eu de cesse de s'amplifier et de s'approfondir ces derniers mois, et cela ne devrait pas s'arrêter. Où en sommes-nous aujourd'hui ? Chronique de Maxime Le Borgne et Rémy Costa Alves Jorge.
Toutes les prises de risques ne se ressemblent pas
Comment peut-on comparer les progrès de l'alpinisme de très haute montagne – avec ceux qui furent les pionniers de l'ascension dite "légère", marquant une rupture avec les lourdes expéditions – et les choix faits par la Nasa pour la conquête spatiale ? Michel Llory s'insurge contre ce parallèle qui voudrait que les astronautes courent les mêmes risques que des alpinistes qui ont une pratique individuelle et sportive.
Qualité de l'air intérieur : enjeux et perspectives
Chaque jour, nous inhalons 12 000 litres d'air. Une grande partie de celui-ci provient de l'air intérieur. En effet, nous passons aujourd'hui 80% de notre temps dans des milieux clos. La question de la qualité de l'air intérieur connaît des avancées réglementaires importantes. Le législateur, le juge mais aussi et surtout les professionnels du bâtiment n'y sont pas étrangers. Tous poursuivent le même objectif : l'amélioration significative de la qualité de l'air de nos espaces intérieurs.
Peut-on faire "plus vite, mieux, moins cher" ?
Prenons de la hauteur… De l'espace à l'Himalaya. Dans sa chronique mensuelle, Michel Llory apporte un regard sur "l'échec réussi" d'Apollo XIII, le vol de la Nasa qui, en avril 1970, a failli très mal tourner, puis sur le drame de la navette Columbia en 2003, alors que la Nasa était en plein programme "plus vite, mieux, moins cher".
Le haut... et le bas
Les hommes commettent des erreurs, les organisations provoquant des accidents. Si l’on s’en tient "au bas", on peut disséquer à loisir, s’acharner sur les erreurs humaines, mais on ne remonte pas aux causes profondes qui se situent "en haut". Une chronique de Michel Llory.